Voila notre force d'action désormais !
Je vous donne rendez-vous jeudi 14 avril devant le théatre municipal de Thionville pour une manifestation
BLOCAGES DE LYCEES DES LA FIN DE LA MANIF' (12h)
- Parce que nous refusons une école qui serait une entreprise,
- Parce que nous refusons une école à deux vitesses,
- Parce que nous voulons que chacun puisse réussir,
- Parce que le ministre de l'Education est insensible aux messages de la rue,
- Parce que demain l'école sera dirigée par les Patrons,
- Parce que le ministre ne fait que reculer la réforme du Bac que nous rejetons
Parce qu’une éducation de qualité,
c’est un meilleur avenir pour notre pays, nous, lycéens, appelons tous les
professeurs, tous les parents d’élèves, et dans son ensemble, toute la société,
à se mobiliser pour le
RETRAIT IMMEDIAT ET TOTAL DU PLAN
FILLON
Ce n’est pas la rue qui gouverne, mais elle a son mot à
dire !
Dans son ensemble, le projet Fillon réduit l’éducation à un souci de rentabilité. Les coups portés par ce projet à tous les niveaux de notre système nivelle par le bas l’ensemble du service d’enseignement public :
· Il cherche la rentabilité (disparition des matières et filières à faibles effectifs, mise en place de groupes selon les niveaux : les faibles avec les faibles et les bons avec les bons : création d’une élite, élargissement du tronc commun entre les filières)
· Il appauvrit le niveau d’enseignement (baisse du niveau de qualification des diplomes pro : BEP, CAP, réduction du bac pro de 4 à 3 ans, donc moins de matières enseignés, mise en place d’un contenu d’enseignement variable selon le niveau des élèves)
· Il dégrade les conditions d’enseignement dans les lycées (suppression de postes d’enseignants et de surveillants, fin des cours en demi groupes, maintien des effectifs élevés dans les classes)
C’est pour toutes ces raisons que depuis un mois et
demi, notre mobilisations
ne fait que grandir. Face à çà, sa seule réponse a été
le mépris, le paternalisme, et l’autisme.
Ce n’est pas en déplaçant une partie du texte de loi
que la mobilisation s’arrêtera
Eh oui, Fillon, c’est le retrait total et immédiat de
ton projet que nous voulons !
Mardi 1 Mars
Rendez-vous à 8h devant
le Théatre Municipal
de Thionville
Départ du Cortège à 8h30
JEUDI 10 JANVIER
POUR DIRE NON A LA REFORME FILLON
RDV
8h DEVANT LA BRIQUERIE
10h DEVANT HELENE BOUCHER
SOYEZ PRESENTS
A LIRE :
Moins de moyens / plus de profitA
Comme l’année dernière,
de nouvelles réductions vont être
imposées 5000 postes en moins. Et pour combler ce manque des partenariats seront passés avec la
police et les pouvoirs publics. On peut s'attendre à voir débarquer des flics dans nos lycées de
plus en plus souvent.
Fillon se charge
de choisir ton campA
Un socle de connaissances minimales qui répond aux besoins du marché du travail doit être mis en
place : juste savoir lire, écrire, compter. Les élèves les plus modestes
posséderont uniquement ce socle, donc plus tard, des emplois peu qualifiés.
Alors que les autres choisiront des options qui les mèneront aux études
supérieures. Il s'agit clairement d'une
école à 2 vitesses. on passera le bac en contrôle continu ! Si tu es
dans un bon lycée tu auras un bac reconnu, sinon ton bac ne vaut rien…
Le libéralisme dans ta gueuleA
Le rapport s'inscrit dans le cadre libéral actuel
privatisant les services publics et favorisant la précarité. Le marché de
l'éducation représente un potentiel énorme pour
les « entrepreneurs». L’école devrait « former à se
former » en clair : formations privées, et à ses propres frais... Nous sommes bien loin de l'égalité des
chances !. Ce projet tend vers
une école dont le but n'est pas la connaissance, mais l'intégration au
"marché du travail", destructeur de tout esprit critique. Tout est prévu pour faire de nous des
employés et des citoyens dociles !
- Parce que nous voulons apprendre
mais pas pour servir le marché.
Ce que nous voulons -Retrait
du projet Fillon. -Egalité
entre lycéens dans l accès a
l’éducation (français-immigrés, h/f, zep non-zep). -Le
maintien du bac en examen national et anonyme. -le
droit a une éducation de qualité. -Pas
de flic dans les lycées.
- Parce que nous voulons développer
notre curiosité, notre esprit critique, et notre culture.
- Parce qu’on est pas
de la chair à patron.
Selon les approximations ils étaient au nombre de 350 à 8h30. Lorsqu’ils sont passés devant le lycée de la Briquerie à 9h30, un flot de lycéen est venu gonfler le mouvement. La manifestation s’est passée sans incident notable et à 10h30, le cortège est rentré pour une seconde fois dans le centre-ville et certains commerçants et passants ont approuvé le mouvement. Les manifestants étaient encadrés par les forces de l’ordre qui n’ont pas eu à intervenir, en effet, les organisateurs ont bien signifié que tout débordement ne pourrait que décrédibiliser les revendications. Les manifestants ont tentés vainement de convaincre les lycéens d’Hélène Boucher (qui s’étaient mobilisés victorieusement 2 semaines auparavant pour la défense de l’option Italien) à se joindre à eux. Mais la grille était fermée et de ce fait, personne n’a pu rentrer ou sortir.
Les slogans étaient diverses, mais les plus classiques sont revenus souvent : Tous Ensemble, Non à la suppression, Oui à l’éducation, …
La Fidl (Fédération Indépendante Démocratie Lycéenne), contactée par un lycéen, a conseillé de se diriger vers l’Hôtel de Ville, de former une délégation. A 11h, les manifestants y étaient et ont fait un sitting sur le parvis. La délégation fut reçue quelques temps plus tard par le directeur de cabinet du député-maire Jean-Marie Demange (UMP), il a affirmé qu’il « devait déjeuner avec lui et qu’il verrait tout ce qu’il peut faire ». La manifestation s’est dispersée vers 11h30 et samedi 4 février, une seconde manifestation réunissant une unité composée d’environ 300 parents profs élève avait également lieu pour défendre le droit à l’éducation. Ils ont été reçus à la sous-préfecture.
>>>>< http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=31930#commentaires
Lycéens : tous à la manifestation contre la réforme Fillon
Samedi 5 février 2005 10h00, tous devant le lycée Charlemagne de Thionville
NON au plan Fillon et la privatisation de l'éducation :
NON au plan Fillon et la privatisation de l'éducation :
Le bac devient un « contrôle continu ». D'un lycée à l'autre et d'un lycéen à l'autre, le bac n'aura pas la même valeur ! La sélection sociale est développée : les meilleurs et ceux qui sont dans des lycées riches pourront passer toutes les matières, tandis que les autres devront se contenter d'un « socle commun indispensable », en gros, savoir lire, écrire et compter.
Les études seront individuelles : les matières du brevet (et bientôt le bac ?) auront des coefficients qui dépendront des notes de chacun. C'est à dire qu'il y aura les bons et les mauvais diplômés.
L'inégalité se développe entre les lycées suppression du statut de ZEP, options qui ne seront disponibles que dans les communes riches.
Le budget est largement insuffisant, des postes d'enseignants sont supprimés.
La conséquence est la suppression de filières : SES, sport en option, langues anciennes ou étrangères... et les classes se retrouvent avec 30 voire plus de 35 élèves.
Dès 13 ans, de plus en plus d'élèves sont orientés vers des diplômes en alternance (qui ont moins de valeur et où il y a des stages gratuits), dont le contenu des enseignements sera adapté aux « bassins d'emplois locaux ».
La répression policière est systématique : 2/3 des lycées contrôlés il y a 15 jours, la loi Fillon met en place un référent en lien avec la police et le procureur. Des lycéens sans-papiers sont en cours d'expulsion dans 3 lycées de la région parisienne.
Retrait du plan Fillon
Pas de flics dans les lycées Egalité entre les lycées Bac national et anonyme Maintien de l'enseignement technique Pas le MEDEF dans les lycées Accès à l'éducation pour tous (immigrés, handicapés...) Maintien des options
Dégageons ce gouvernement !
Etat de la mobilisation lycéen en Ile de France :
Les lycées de la coordination Ile de France : Montaigne, Rodin, Monet, Paul Bert, Raspail, Voltaire, Racine, Colbert, Turgot, Bergson, Jules Ferry, Edgard Poe, Charlemagne, Victor Hugo, Sophie Germain, Fénelon, Paul Valery, Ravel, St Thomas d'Acquin, Jean-Baptiste Say, Rabelais 78 : L'ermitage (Maison-Laffite), Evariste Gallois (Sartrouville), Les Pierres Vives (Carrières), Mantes-la-Jolie 92 : Renoir (Asnières), Sèvres 93 : Paul Robert (Les Lilas), Pablo Picasso (Fontenay) 95 : Kessler (Cergy), Galilée (Cergy), Gustave Monod (Enghien), Gérard de Nerval (Luzarches).
A suivre : A Thionville, prochainement, le lycée Hélène Boucher
L'éduc'est en danger ! Demain, l'école-entreprise ? Est-ce cela que nous voulons ?
TOUS LES LYCEENS DU SECTEUR DE THIONVILLE SONT INVITES A VENIR MANIFESTER DEMAIN (samedi) 10 H DEVANT LE LYCEE CHARLEMAGNE pour protester contre la carte scolaire 2005 en Moselle.
Je cherche des lycéens ou des étudiants volontaires sur toute la France pour former des comités d'actions lycénnes, contactez moi sur skippyremi@hotmail.com
Que devons nous faire ?
Les soutenir ?
Rien ?
Donne ton avis
Communiqué : 2005-17-01
Le projet de loi d’Orientation, avant d’être voté par le Parlement, est déjà entré en application. En effet, la commission de travail, chargée de proposer une réforme du baccalauréat – à partir du peu de choses écrites dans le texte de la loi – s’est déjà réunie.
L’UNL tient à réaffirmer sa volonté de voir une épreuve du bac reflétant réellement le niveau de l’élève durant les années de première et de terminale. C’est pourquoi nous proposons la tenue de partiels, dès l’année de première, sur une partie du programme de chaque épreuve, qui contribueront à une évaluation exhaustive de l’élève, tout en le préparant à l’examen final. Le tout serait pondéré : environ 1/3 pour les partiels, 2/3 pour un examen final « allégé ».
Cependant, le groupe de travail ne devait répondre qu’à une seule question : quelles sont les 6 épreuves, initialement prévues dans le projet de loi, qui devront être évaluées au bac ?
L’UNL, membre de ce groupe au titre d’organisation représentative des lycéens, ainsi que siégeant au Conseil Supérieur de l’Education, s’indigne du peu de considérations accordées aux propositions de modernisation faites par les partenaires sociaux.
Nous refusons de voir en une réduction du nombre d’épreuves au bac la seule et unique réforme possible, que tout le monde devrait accepter. Lorsqu’on est un élève, on appelle ça du bachotage : « apprends, et tais-toi ! »
Afin qu’un débat complet auprès des lycéens soit le plus large possible, nous organiserons, le 22 Janvier, dans le cadre du Congrès des Elus Lycéens 2005, un atelier sur le thème de la réforme du baccalauréat. Nous soumettrons les idées et les propositions émises dans cet atelier au groupe de travail de modernisation du baccalauréat, en espérant qu’un véritable débat puisse y exister.
Constance BLANCHARD
Présidente de l'UNL
...Républicain Lorrain
Entre deux et trois cents élèves grévistes et une dizaine d'enseignants du lycée Hélène-Boucher ont sorti les banderoles pour manifester dans les rues de Thionville, hier, de 8 h à 10 h 15. Mais qu'est ce qui a déclenché l'ire des élèves? "Un bruit> selon l'académie: la suppression envisagée de l'enseignement d'italien. Un bruit qui, au dire des élèves, avait pourtant reçu une confirmation partielle et indirecte du proviseur, Jean-Charles Dassonville. Si cette suppression de poste était décidée, elle causerait des bouleversements conséquents au sein de l'organisation d'Hélène-Boucher et perturberait l'avenir de quatre-vingt-onze élèves: les lycéens italianisant se verraient contraints de changer d'établissement, entraînant la fermeture d'au moins trois classes et la suppression d'une classe de série L sur les deux existantes. Nous avons tenté de joindre le proviseur, lui offrant ainsi l'occasion d'exprimer sa version des faits. Une secrétaire est chargée de répondre: "Pas disponible de la journée. Ce n'est pas la peine d'insister.> Le proviseur adjoint? "J'ai pour message de vous dire que Monsieur le proviseur adjoint n'est pas disponible de la journée non plus. Je ne peux rien vous dire de plus.> Selon nos informations, il semble que ce soit le proviseur lui-même qui, jeudi, ait convoqué le professeur d'italien pour annoncer cette nouvelle à prendre au conditionnel.
Contacté, le proviseur du lycée Charlemagne, Marie-Noëlle Mariatte, confirme qu'une "hypothèse de travail>, pour laquelle "il n'y a aucune décision de prise> envisagerait le regroupement des italianisants sous le toit de son établissement et celui des hispanisants sous l'égide d'Hélène-Boucher. Les élèves rétorquent qu'un certain nombre d'entre eux qui apprennent l'espagnol en deuxième langue vivante (LV2) et qui ont choisi l'italien en LV3 n'auront d'autre choix que d'être scolarisés sur Metz ou dans l'enseignement privé. "Dans les deux cas, cela générerait des coûts inacceptables pour les élèves>, disent leurs porte-parole. Pourquoi ne pas envisager une collaboration entre les deux lycées qui permettrait aux uns et aux autre de suivre leurs options dans l'établissement voisin? "Ça poserait des problèmes d'organisation, mais c'est envisageable>, répond Marie-Noël Mariatte.
Démenti
Et puis, patatras, tout, absolument tout, est démenti par le rectorat, qui est catégorique: "Jamais la suppression de l'enseignement de l'italien n'a été formulée pour Hélène-Boucher, dans aucun document. Il n'est absolument pas question d'une telle suppression, vu les effectifs engagés>, certifie Pierre-Jean Vergès, directeur de cabinet du recteur. Pour les mêmes raisons, "Hélène-Boucher est même le seul lycée où aucun changement n'a été envisagé en ce qui concerne l'enseignement des langues>. Pierre-Jean Vergès confirme en revanche que "des travaux de réflexion ont été engagés au niveau de l'académie pour remettre à plat la situation dans les établissements. Mais nous ne travaillons pas dans le secret. Le 25 janvier prochain, par exemple, le Comité technique paritaire (qui réunit le rectorat et les représentants des personnels administratifs et enseignants, ndlr) prendra des décisions qui sont annoncées de longue date. Mais à chaque fois qu'un travail de réflexion est engagé, cela se traduit immédiatement par une sorte d'effroi.> Pierre-Jean Vergès parle de "désinformation> et ajoute: "J'aimerais mettre ceux qui parmi les adultes sont à l'origine de ce genre de bruits devant leurs responsabilités. Il y a trois cents élèves dans la rue. J'ai un vrai problème de voie publique. Je préférerai les voir en classe."
Entre le rectorat et le terrain thionvillois, il y a comme un véritable couac d'information.
Deux récentes mesures du ministère de l'Education Nationale (dans la lignée de la loi d'orientation pour l'Ecole) annoncent la suppression des TPE en terminale ainsi que les options dites de déterminations en seconde tels que la SES (sciences économiques et sociales, les sciences de l'ingénieur ou encore la Langue Vivante 3). Tout cela pour réaliser des économies budgétaire.
Façe a cette annonce du ministre Mr François Fillon, un comité d'élèves consciencieux de ce problème des sections générales de première et terminale, réunis en session extraordinaire le Jeudi 13 Janvier 2004 (L, S, ES, STT) du lycée Publique du Bugey (Belley - Ain) lancent un appel à la grève des élèves le jeudi 20 Janvier 2005 pour montrer le désaccord façe à ces suppressions du gouvernement. Supressions mises en oeuvre sans réel consultation avec les différents acteurs du monde de l'Education.
Avec le soutien des professeurs, une partie des lycéens appellent les élèves soit à manifester, soit à rester chez eux et, dans ce cas, de faire la démarche d'envoyer une lettre au lycée (en demandant à ce qu'elle soit suivi au rectorat) signifiant qu'ils approuvent le mouvement. Cela permmettra de laisser une traçe et de faire remonter l'information de la grève dans les instances supérieures du ministère.
Outre cette appel à la grève, les élèves engagés de l'établissement demandent à chaque lycéen de s'informer sur la loi d'orientation sur l'Ecole et de prendre acte de tout ce qui se fait pour une Ecole qui doit se soucier (selon nous) avant tout de la formation et de l'épanouissement de tout les élèves avant les impératifs budgétaires ou les impératifs d'une socièté productiviste.
Le rassemblement pour la manifestation est à
METZ à 14 h 30 place de la Gare
Je voudrais savoir déjà à l'avance qui serait susceptible d'y aller !
Si beaucoup de monde y va, on pourrait faire un départ groupé en train. Je vous conseille les horaires suivantes :
Il n'y a pas besoin de réserver. L'aller-retour est à 7.80 € (pas excessivement cher)
THIONVILLE
METZ VILLE13h10
13h34
METZ VILLE
THIONVILLE18h06
18h26
Nous cotoyerons les profs....