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Lycéens mécontents, Lycéens manifestants
--> 3 Février
Alors que se préparait la journée de manifestation du 5 février, des centaines de lycéens sont descendus dans les rues thionvilloises afin de crier leur mécontentement de la suppression annoncée de 9 postes au collège-lycée Charlemagne. En effet, l’annonce mardi 25 janvier de la part du recteur a sonné comme un glas. Après les différentes assemblées générales des professeurs de la cité scolaire, ce fut au tour des collégiens et des lycéens de s’exprimer. Leurs maux et leurs mots ont résonné dans la ville.

 Selon les approximations ils étaient au nombre de 350 à 8h30. Lorsqu’ils sont passés devant le lycée de la Briquerie à 9h30, un flot de lycéen est venu gonfler le mouvement. La manifestation s’est passée sans incident notable et à 10h30, le cortège est rentré pour une seconde fois dans le centre-ville et certains commerçants et passants ont approuvé le mouvement. Les manifestants étaient encadrés par les forces de l’ordre qui n’ont pas eu à intervenir, en effet, les organisateurs ont bien signifié que tout débordement ne pourrait que décrédibiliser les revendications. Les manifestants ont tentés vainement de convaincre les lycéens d’Hélène Boucher (qui s’étaient mobilisés victorieusement 2 semaines auparavant pour la défense de l’option Italien) à se joindre à eux. Mais la grille était fermée et de ce fait, personne n’a pu rentrer ou sortir.

 Les slogans étaient diverses, mais les plus classiques sont revenus souvent : Tous Ensemble, Non à la suppression, Oui à l’éducation, …

 La Fidl (Fédération Indépendante Démocratie Lycéenne), contactée par un lycéen, a conseillé de se diriger vers l’Hôtel de Ville, de former une délégation. A 11h, les manifestants y étaient et ont fait un sitting sur le parvis. La délégation fut reçue quelques temps plus tard par le directeur de cabinet du député-maire Jean-Marie Demange (UMP), il a affirmé qu’il « devait déjeuner avec lui et qu’il verrait tout ce qu’il peut faire ». La manifestation s’est dispersée vers 11h30 et samedi 4 février, une seconde manifestation réunissant une unité composée d’environ 300 parents profs élève avait également lieu pour défendre le droit à l’éducation. Ils ont été reçus à la sous-préfecture.

Ecrit par Skipp', le Samedi 5 Février 2005, 22:32 dans la rubrique Actualités.