Selon les approximations ils étaient au nombre de 350 à 8h30. Lorsqu’ils sont passés devant le lycée de la Briquerie à 9h30, un flot de lycéen est venu gonfler le mouvement. La manifestation s’est passée sans incident notable et à 10h30, le cortège est rentré pour une seconde fois dans le centre-ville et certains commerçants et passants ont approuvé le mouvement. Les manifestants étaient encadrés par les forces de l’ordre qui n’ont pas eu à intervenir, en effet, les organisateurs ont bien signifié que tout débordement ne pourrait que décrédibiliser les revendications. Les manifestants ont tentés vainement de convaincre les lycéens d’Hélène Boucher (qui s’étaient mobilisés victorieusement 2 semaines auparavant pour la défense de l’option Italien) à se joindre à eux. Mais la grille était fermée et de ce fait, personne n’a pu rentrer ou sortir.
Les slogans étaient diverses, mais les plus classiques sont revenus souvent : Tous Ensemble, Non à la suppression, Oui à l’éducation, …
La Fidl (Fédération Indépendante Démocratie Lycéenne), contactée par un lycéen, a conseillé de se diriger vers l’Hôtel de Ville, de former une délégation. A 11h, les manifestants y étaient et ont fait un sitting sur le parvis. La délégation fut reçue quelques temps plus tard par le directeur de cabinet du député-maire Jean-Marie Demange (UMP), il a affirmé qu’il « devait déjeuner avec lui et qu’il verrait tout ce qu’il peut faire ». La manifestation s’est dispersée vers 11h30 et samedi 4 février, une seconde manifestation réunissant une unité composée d’environ 300 parents profs élève avait également lieu pour défendre le droit à l’éducation. Ils ont été reçus à la sous-préfecture.